À l’aide d’une grille de référence dans laquelle chaque case est occupée par un mot, les équipes essaient de placer les mêmes mots, aux mêmes endroits, dans une grille vide qui leur a été distribuée. Le but est donc de reproduire la grille de référence dans une grille vide. La première équipe à bien placer tous les mots remporte la partie.

Une grille de référence sur une feuille de papier ou un carton. Pour une partie très courte, on peut faire une grille de 3X3, pour une partie moyenne une grille de 4X4, pour une partie plus longue une grille de 5X5, etc. Le nombre de case dans la grille peut varier selon les besoins.

Dans chaque case, le moniteur a écrit un mot. On peut s’inspirer du sujet du moment (Noël, l’automne, les sports d’hiver, les vêtements, la nourriture, etc.).

Cette grille de référence est placée à un endroit où les équipes ne peuvent pas la voir à partir de leur position de départ.

Chaque équipe reçoit une grille avec le même nombre de cases que la grille de référence, mais ces cases sont vides.

Chaque équipe doit aussi avoir un crayon à mine et une efface.

Avant de commencer, on s’assure que la classe connaît son vocabulaire du positionnement, c’est-à-dire: en haut, en bas, à gauche, à droite, au-dessus, en-dessous, en diagonale, la rangée, la colonne, premier(ière), deuxième, troisième, etc.

Dans chaque équipe, UNE SEULE personne est désignée pour écrire les mots dans la grille vide. Cette personne ne verra jamais la grille de référence.

Les autres membres de l’équipe, UN À LA FOIS, vont chercher un mot dans la grille de référence, c’est à dire qu’ils se rendent à la grille de référence et mémorisent un mot de la grille ainsi que sa position dans la grille. Une fois retourné à la table de son équipe, l’élève doit expliquer, à la personne désignée pour écrire, quel est le mot et où le placer. L’ÉLÈVE NE DOIT JAMAIS POINTER DU DOIGT. Il doit expliquer, en utilisant verbalement le vocabulaire du positionnement appris au préalable, comment et où placer le mot.

Quand une équipe pense avoir réussi à placer tous les mots au bon endroit, elle le mentionne au moniteur. Le moniteur fait alors une vérification. Si tout est bon, le jeu arrête. Sinon, on continue.

Si on veut rendre le jeu un peu plus difficile, on oblige les élèves à n’avoir aucune faute d’orthographe. Ainsi, ils doivent retourner mémoriser un mot, mais aussi son orthographe, et épeler le mot correctement à la personne qui écrit (donc on pratique aussi l’épellation).

On peut aussi augmenter la difficulté du jeu en jouant avec la grille de référence.

Par exemple, on peut mettre une phrase trouée dans chaque case et l’élève doit trouver le mot manquant. Ou encore une devinette dans chaque case. Ou encore faire conjuger des verbes dans chaque case. Ou encore mettre une phrase au singulier dans chaque case qui doit être transcrite au pluriel. Ou mettre une phrase au présent dans chaque case qui doit être transcrite au futur. Ou encore mettre un mot au masculin dans chaque case et ce mot doit être transformé au féminin.

La grille de référence peut être construite de plein de façons différentes et servir à réviser toutes sortes de sujets, vocabulaires ou pratiquer différentes notions grammaticales.

Je crois avoir appris ce jeu lors de ma formation Odyssée avec l’équipe du Yukon, à l’automne 2021. J’ai par la suite adapté le jeu à toute sorte d’apprentissage et à plusieurs niveaux de langue.